Ce projet soutient la prise en charge des enfants dénutris de l’hôpital de Kabinda (République Démocratique du Congo) ainsi que celle de grands indigents (vieillards, malades HIV, personnes abandonnées dont des enfants, etc).
présentation
Objectif | Soutenir la nutrition à l'hôpital de Kabinda |
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Localisation | Kabinda, préfecture dans le Kasaï oriental en RDC |
Domaine d'activité | Santé |
Type d'action | Aide annuelle régulière |
Début - fin | 2008 - |
Participation AAI | 8 000€ |
Partenaires | AAI Congo, UE , UNICEF |
LES besoins
A l’hôpital de Kabinda, 400 enfants dénutris sont hospitalisés en moyenne chaque année le plus souvent dans un état très grave avec des complications sévères.
L’hôpital accueille par ailleurs des malades venant parfois de très loin, sans famille ou connaissances à Kabinda ou bien très pauvres n’ayant pas les moyens de se nourrir correctement pendant leur séjour à l’hôpital.
La malnutrition :
3ème cause de mortalité chez les enfants
La malnutrition est endémique à Kabinda
Chaque année, des déficits majeurs en production agricole entraînent des pics de famine dans plusieurs zones de la région.
Notre action
Alliances Internationales s’engage à soutenir l’hôpital de Kabinda pour la nutrition à trois niveaux :
Grâce à votre don
Coûts en 2020 : 12 500 euros
La ville de Kabinda, préfecture dans le Kasaï oriental en RDC, abrite un hôpital général de référence qui dessert une importante zone de santé équipée de 30 dispensaires dispersés sur un territoire de 19 800 km2. La population de cette zone est estimée à 358 000 habitants en 2019.
Avec 6000 admissions en moyenne par an, l’hôpital compte 225 lits répartis en 7 services d’hospitalisation : pédiatrie avec son « unité nutritionnelle thérapeutique intensive » (UNTI), médecine interne, chirurgie, gynécologie, maternité, néonatologie et soins intensifs. L’hôpital dispose également d’autres services techniques: bloc opératoire, imageries médicales (radiologie et échographie), un dispensaire pour les consultations externes, une cellule de consultation des grandes endémies et maladies chroniques (Sida, tuberculose, etc.), un service de kinésithérapie et enfin d’un cabinet dentaire ouvert en 2020.
La gestion de cet hôpital d’Etat conventionné avec l’Eglise Catholique a été confiée à la Communauté des Béatitudes par les pouvoir publics locaux en 1981 alors qu’il était à l’abandon.
L’Association Alliances Internationales est engagée depuis 1982 dans le soutien à cette structure hospitalière et de ses annexes. La visibilité de ses efforts a conforté l’engagement d’autres partenaires comme l’Union Européenne. Ce dynamisme permet d’améliorer la qualité des soins, la formation professionnelle (soignants, techniciens médicaux et en maintenance), l’accueil ainsi que la mise en place de structures d’aide au développement de la population.
Aujourd’hui, cet hôpital est considéré, tant par les autorités médicales de la RDC que par le Fonds de Développement de l’Union Européenne comme un des meilleurs de la région.
Dans le souci de laisser l’hôpital accessible à tous, le coût des prestations est ajusté à la précarité économique de la population. Les fonds européens assument 68% du coût des prestations de soins, 28% sont à la charge du patient, mais très souvent leur indigence empêche toute participation financière qui est donc assumée par l’HGR sur ses fonds propres.
C’est pourquoi nous faisons appel à votre générosité pour continuer à soutenir cet établissement où d’immenses défis sont relevés quotidiennement au service de la vie.
La malnutrition dans la région de Kabinda connaît trois causes principales, directement liées à l’insécurité alimentaire :
- la situation économique (extrême pauvreté et sous-production par manque d’équipement, d’organisation et de formation agricole),
- les problèmes climatiques (sécheresse ou pluies abondantes selon les saisons) qui privent de bonnes récoltes,
- La mauvaise gestion des récoltes : elles sont trop vite utilisées sans épargne suffisante de semences, par négligence ou imprévoyance, voire par simple impossibilité à cause d’une trop faible productivité.
Deux à trois fois par an surgissent dans certains lieux de la zone de santé des pics de famine qui engendrent des pathologies graves. La période la plus critique se situe entre novembre et mars.
Pris à temps ces malades (principalement des enfants) sont rétablis entre 3 et 5 semaines (réhydratation et réalimentation progressive).
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